Les demoiselles de Wilko, Alvis Hermanis : mercredi 27 avril - 20h30 - Théâtre de Chaillot (+ 1ère ES1)





Les demoiselles de Wilko, Alvis Hermanis :
mercredi 27 avril - 20h30 - Théâtre de Chaillot

(+ 1ère ES1)

Durée : 2 heures sans entracte

Spectacle en italien surtitré en français

Originaire de Lettonie, Alvis Hermanis, né en 1965, a grandi entre deux mondes, celui finissant de l’empire soviétique puis celui de l’Union Européenne que son pays a rejoint en 2004. Aujourd’hui directeur du Théâtre de Riga, il se fait remarquer par un théâtre, parfois sans paroles, toujours au plus près des acteurs – qui peuvent aussi être co-auteurs de ses créations. C’est avec deux spectacles, Les Demoiselles de Wilko et The Sound of Silence, que le public parisien va pouvoir découvrir ce metteur en scène.

Adapté du roman du Polonais Jaroslaw Iwaszkiewicz, paru en 1932 et dont Andrzej Wajda tira un film en 1978, Les Demoiselles de Wilko tiennent une place à part dans le parcours de Alvis Hermanis. Convoquant les thèmes du souvenir et de la mémoire, cette pièce, située juste après la Seconde Guerre mondiale, est une variation magistrale sur le temps qui s’écoule. Un dénommé Wiktor Ruben, marqué par un deuil, se voit conseiller du repos. Il se retire dès lors dans le village de Wilko, où enfant il passait l’été. Il y retrouve cinq soeurs auxquelles il a été lié d’une façon ou d’une autre. Ces retrouvailles ne seront pas sans ébranler les uns et les autres. Alvis Hermanis, dans Les Demoiselles de Wilko, joue sur ce temps suspendu, ce passé recomposé l’espace d’une visite. Il invite le spectateur à une réflexion sur ce que nous avons été et ce que nous sommes. « La scène est l’espace de l’éphémère. C’est pourquoi c’est un art si mélancolique, définitivement ancré dans l’Europe d’autrefois même s’il peut raconter des histoires d’aujourd’hui », dit Hermanis. La mélancolie de son théâtre n’a d’égale que la force de son engagement.

Philippe Noisette



Les Demoiselles de Wilko

D’après le roman de Jaroslaw Iwaszkiewicz Adaptation et mise en scène d’Alvis Hermanis Spectacle en italien - surtitré en français.


Adapté du roman du Polonais Jaroslaw Iwaszkiewicz, paru en 1932 et dont Andrzej Wajda tira un film en 1978, Les Demoiselles de Wilko tiennent une place à part dans le parcours de Alvis Hermanis. Convoquant les thèmes du souvenir et de la mémoire, cette pièce, située juste après la Seconde Guerre mondiale, est une variation magistrale sur le temps qui s’écoule. Un dénommé Wiktor Ruben, marqué par un deuil, se voit conseiller du repos. Il se retire dès lors dans le village de Wilko, où enfant il passait l’été. Il y retrouve cinq soeurs auxquelles il a été lié d’une façon ou d’une autre. Ces retrouvailles ne seront pas sans ébranler les uns et les autres. Alvis Hermanis, dans Les Demoiselles de Wilko, joue sur ce temps suspendu, ce passé recomposé l’espace d’une visite. Il invite le spectateur à une réflexion sur ce que nous avons été et ce que nous sommes. « La scène est l’espace de l’éphémère. C’est pourquoi c’est un art si mélancolique, définitivement ancré dans l’Europe d’autrefois même s’il peut raconter des histoires d’aujourd’hui », dit Hermanis. La mélancolie de son théâtre n’a d’égale que la force de son engagement.

Marcello Norberth