Notre besoin de consolation - Vendredi 12 novembre à 20h30 au Théâtre des Abbesses







La représentation sera suivie d'une rencontre avec David Wahl, dramaturge et scénariste en résidence avec Julie Bérès au Théâtre de la Ville pour l'écriture de ce spectacle.

Prochainement en ligne sur http://tempoetheatre.blogspot.com : un compte-rendu de la présentation de ce spectacle par David Wahl à la Bibliothèque de Flandre samedi 6 novembre 2010



Durée de la représentation : 1h20

Durée de la rencontre : 1 heure




Julie Bérès fouille les questions éthiques que soulèvent certains progrès scientifiques quand ils touchent au vivant. Biogénétique, clonage, interventions pour ralentir le vieillissement des cellules, manipulations de l’ADN, congélation des corps après la mort... Tout cela dessine le paysage d’un monde post-humain où le fantasme d’immortalité deviendrait chose réelle. Théâtre onirique, à la fois burlesque et cauchemardesque, pour réveiller les consciences.



Julie Bérès Metteur en scène
Cie des Cambrioleurs Compagnie Notre besoin de consolation création


À la vie, à la mort, la science s’occupe de tout. Julie Bérès s’en inquiète et s’en amuse, et la fouille documentaire qu’elle opère devient source d’un théâtre onirique.


Dans le théâtre de Julie Bérès, le texte est un matériau parmi d’autres. « Je m’efforce de donner forme à un théâtre sensoriel, suggestif. Je tente de lier entre eux des éléments polysémiques, je mets en jeu des sons, des images, des corps et des situations. Il s’agit pour moi d’élaborer une composition dans laquelle l’imaginaire et les propositions des interprètes puissent entrer en interaction avec l’émotion qu’offrent la création sonore, les trouvailles scénographiques, les distorsions que permettent les projections de la vidéo et de la lumière. »
Dans Notre besoin de consolation Julie Bérès fouille les questions éthiques que soulèvent certains progrès scientifiques quand ils touchent au vivant. Biogénétique, clonage, interventions pour ralentir le vieillissement des cellules, manipulations de l’ADN, congélation des corps après la mort… Tout cela dessine le paysage d’un monde post-humain où le fantasme d’immortalité deviendrait chose réelle. Partant en « immersion documentaire » au coeur de ces réseaux (banque du sperme au Danemark, mères porteuses en Inde, etc.), Julie Bérès en tire des images, des situations, des fragments de textes, des illusions d’optique, nous soumettant au trouble du vrai et du faux. Un théâtre onirique, à la fois burlesque et cauchemardesque, pour réveiller les consciences.


Jean-Marc Adolphe