Les dossiers de Théâtre sont à déposer impérativement demain à midi au
plus tard pour signature de la Direction.
Bug informatique : mémoire saturée sur portable et ordinateur, je ne peux plus envoyer ni recevoir de messages.
Pensez à relire et à faire relire vos dossiers par des tiers afin de corriger vos fautes d'orthographe et de langue.
Des comptes-rendus complémentaires sur http://tempoetheatre.blogspot.com et RV demain matin si besoin en I2 de 8H30 à 10h05, au CDI Lycée jusqu'à 11h45, en K15 de 11h50 à 12h45, ensuite au Théâtre de 12h50 à 13h15.
Bon courage à tous pour vos finalisations !
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Groupe B : répétition, photos et filage de "La Folle journée" d'après "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais hier soir avec Murielle Martinelli de "La Compagnie Louis Brouillard".
Murielle Martinelli, "Le Petit Chaperon rouge" de Joël Pommerat
Groupe A : répétition, photos et filage de "Figaro divorce" d'Horvarth avec Catherine Fourty de la Compagnie "La nuit surprise par le jour" demain au Théâtre à partir de 13h, apportez costumes et accessoires...
O O
Théâtre
sacré Théâtre profane
Théâtre sacré Théâtre
profane : la stratégie du détour du conte et du mythe
(pensée logique/pensée magique : le rationalisme et se limites)
(pensée logique/pensée magique : le rationalisme et se limites)
A partir de la problématique des mises en abyme,
interrogez-vous à propos des représentations théâtrales issues du
mythe ou du conte sur leur symbolique, que leur interprétation soit
liée à la religion (au surnaturel) suivant les origines du théâtre
ou à la psychanalyse (à l'inconscient), qu'il s'agisse des
ré-écritures de mythes grecs ou bibliques ou de contes comme
"Pinocchio" de Joël Pommerat ("Cendrillon" ou "Le
Petit Chaperon rouge"), elle est toujours associée à celle
du sacrifice de la jeunesse, une problématique en perspective
croisée avec celle de la tradition familiale et du temps avec le
mythe originel grec de Chronos dévorant ses enfants, à la tension
entre Eros et Thanatos, à la dualité ("héros" :
"demi-dieu" ; "Dionysos", dieu du
Théâtre : "né deux fois"), à mettre en perspective à celle de l'éducation et de la rébellion et de la double fonction du théâtre depuis ses origines sur l'axe diachronique (divertissement et éducation) et à éclairer par celle de l'école du spectateur, aujourd'hui sur l'axe synchronique : est-ce "l'époque qui lit à travers " lui, suivant l'expression de Roger Planchon ?
"Tempo è
galant'uomo"
Figaro dans Le Mariage de Figaro ou "La Folle journée" de
Beaumarchais (III,5)
Go
down Moses de
Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville
Antigone
de
Sophocle, mise en scène de Ivo Van Hove au Théâtre de la Ville
Saison
2015-2016 :
Pinocchio
de
Joël Pommerat aux Ateliers Berthier-Odéon
Orestie
(d'après
Eschyle) de Romeo Castellucci à l'Odéon-Théâtre de l'Europe
Phèdre(s)
de
Krzysztof Warlikowski
Phèdre(s)
de
Krzysztof Warlikowski à l'Odéon-Théâtre de l'Europe
Dionysos, un "héros" complexe aux
origines du théâtre : le dieu du Théâtre
Un "sphinx" de théâtre à
la fois innocent et coupable, puni d'avoir appris aux hommes à
cultiver la vigne qui procure l'ivresse "dionysiaque"*
il aurait été châtié et mis en pièces par les dieux pour avoir
tenté d'élever les hommes à leur niveau**.
* Attention : ne pas confondre Dionysos
et Bacchus (incarnation réductrice d'une ivresse qui n'aurait rien
de sacré) ;
** Mythe à rapprocher plutôt de celui
de Prométhée puni par les dieux d'avoir volé le feu aux dieux pour
le donner aux hommes.
Silène portant Dionysos enfant
(copie romaine d'un original du second classicisme, Musées du Vatican)
Pensez aux origines religieuses de la tragédie (les
"dionysies") et à Dionysos, le dieu du Théâtre,
le "héros" bouc-émissaire au sens étymologique
(héros :"demi-dieu" en grec) sacrifié sur la scène
du théâtre pour la purgation des passions humaines (la "catharsis"
définie par Aristote), de sorte que le spectateur qui assiste
depuis l'Antiquité aux cérémonies sacrées du sacrifice (la
tragédie, "tragos-ôde" en grec : chant du bouc),
doit ressentir "terreur et pitié" devant le
sacrifice d'un "héros", victime de sa démesure
("l'hybris" en grec), de son destin (mi-homme,
mi-dieu) et des dieux jaloux de leur pouvoir.
Quelles que soient les versions du mythe (à
rapprocher du culte d'Isis et d'Osiris), il serait né deux
fois (Dionysos, δίογονος/
díogonos, «le deux fois né")
: fils de Sémélé morte à sa naissance parce qu'elle n'aurait pas
pu supporter de voir Zeus, son amant divin, dans toute sa gloire, ce
dernier aurait recueilli le nouveau-né qu'il aurait recousu dans sa
cuisse (d'où l'expression "sorti de la cuisse de Jupiter")
ou suivant la version orphique du mythe, fils de Perséphone
poursuivi par la jalousie d'Héra qui aurait demandé aux Titans de
se débarrasser du nouveau-né, il aurait été coupé en morceaux
mais son coeur vivant sauvé par Athéna aurait permis à Zeus d'en
féconder Sémélé.