Roméo et Juliette de
Shakespeare à La Comédie-Française dans une mise en scène d'Eric
Ruf : irai le 31 janvier, essaierai de programmer pour avril, Joyeux
Noël à tous !
«
Il y a un soleil noir dans cette pièce, c’est cela qu’il faut
travailler », Eric Ruf
Compte-rendu de la rencontre avec Eric
Ruf et Jean-François Sivadier au Théâtre du Vieux-Colombier : à
suivre...
«
À l’opposé de la fade légende qui l’entoure, la pièce de
Shakespeare nous suggère une dimension cachée de l’âme humaine :
l’idéologie de la virilité meurtrit les femmes, perd les hommes
et dresse des tombeaux là où devraient s’ouvrir les lits du vrai
bonheur. » Marc-Henri Arfeux
Roméo et Juliette
est sans doute l’oeuvre la plus connue de Shakespeare et pourtant…
là où la représentation communément partagée voit l’incarnation
de l’histoire d’amour absolue, symbolisée par la célèbre scène
du balcon, se cachent nombre de ressorts bien plus complexes, au
point que la romance ne semble y être qu’une anecdote. «
Il y a un soleil noir dans cette pièce, c’est cela qu’il faut
travailler », déclare Éric Ruf qui en assure la
mise en scène et la scénographie. Car cette tragédie qui recèle
quelques savoureux moments de comédie est une pièce fantôme qui
n’a pas été aussi souvent montée qu’on pourrait le penser.
Entrée au répertoire de la Comédie-Française en 1920, elle n’a
pas été donnée Salle Richelieu depuis 1952. Essorée par de
multiples adaptations à l’opéra, au cinéma, cantonnée dans sa
réputation de drame romantique, elle est pourtant faite de
vengeances, de déliquescence politique et de haines familiales
paroxysmiques. Le contraste est brutal entre la naïveté
d’adolescents éperdus et la violence programmée des Montaigu et
des Capulet qui ensanglantent Vérone, mus par une rancoeur
ancestrale dont le sens même leur échappe. «
À l’opposé de la fade légende qui l’entoure, la pièce de
Shakespeare nous suggère une dimension cachée de l’âme humaine :
l’idéologie de la virilité meurtrit les femmes, perd les hommes
et dresse des tombeaux là où devraient s’ouvrir les lits du vrai
bonheur. » (Marc-Henri Arfeux)
www.comedie-francaise.fr/spectacle-comedie-francaise
Roméo et Juliette de
Shakespeare à La Comédie française dans une mise en scène d'Eric
Ruf : irai le 31 janvier, essaierai de le programmer en avril, Joyeux
Noël à tous !
«
Il y a un soleil noir dans cette pièce, c’est cela qu’il faut
travailler », Eric Ruf
Compte-rendu de la rencontre avec Eric
Ruf et Jean-François Sivadier au Théâtre du Vieux-Colombier : à
suivre...
«
À l’opposé de la fade légende qui l’entoure, la pièce de
Shakespeare nous suggère une dimension cachée de l’âme humaine :
l’idéologie de la virilité meurtrit les femmes, perd les hommes
et dresse des tombeaux là où devraient s’ouvrir les lits du vrai
bonheur. » Marc-Henri Arfeux
Roméo et Juliette
est sans doute l’oeuvre la plus connue de Shakespeare et pourtant…
là où la représentation communément partagée voit l’incarnation
de l’histoire d’amour absolue, symbolisée par la célèbre scène
du balcon, se cachent nombre de ressorts bien plus complexes, au
point que la romance ne semble y être qu’une anecdote. «
Il y a un soleil noir dans cette pièce, c’est cela qu’il faut
travailler », déclare Éric Ruf qui en assure la
mise en scène et la scénographie. Car cette tragédie qui recèle
quelques savoureux moments de comédie est une pièce fantôme qui
n’a pas été aussi souvent montée qu’on pourrait le penser.
Entrée au répertoire de la Comédie-Française en 1920, elle n’a
pas été donnée Salle Richelieu depuis 1952. Essorée par de
multiples adaptations à l’opéra, au cinéma, cantonnée dans sa
réputation de drame romantique, elle est pourtant faite de
vengeances, de déliquescence politique et de haines familiales
paroxysmiques. Le contraste est brutal entre la naïveté
d’adolescents éperdus et la violence programmée des Montaigu et
des Capulet qui ensanglantent Vérone, mus par une rancoeur
ancestrale dont le sens même leur échappe. «
À l’opposé de la fade légende qui l’entoure, la pièce de
Shakespeare nous suggère une dimension cachée de l’âme humaine :
l’idéologie de la virilité meurtrit les femmes, perd les hommes
et dresse des tombeaux là où devraient s’ouvrir les lits du vrai
bonheur. » (Marc-Henri Arfeux)
www.comedie-francaise.fr/spectacle-comedie-francaise