Options Théâtre de 1ère (A) et de Terminale
Lulu, une "tragédie-monstre" de Frank Wedekind
mise en scène par
Stéphane Braunschweig
au Théâtre de La Colline
Une "tragédie-monstre" en 4 actes
1ère partie : 2 heures (entracte à la fin du 3ème acte : 25') - 2ème partie : 1h30
Copyright Élisabeth Carecchio
"Quand j'ai commencé à m'intéresser à Lulu, je me disais : au fond ce qui est passionnant dans cette "folie" théâtrale, c'est que le personnage de Lulu incarne pour chaque homme une identité différente, une image différente. Je voyais surtout la façon dont les hommes projettent des fantasmes sur elle, sur son corps. Mais à chaque fois que je commençais à réfléchir sur la façon de mettre en scène la pièce "monstre" de Wedekind, je butais sur les mêmes questions : qui est Lulu ? A quoi doit-elle ressembler ? Qui peut être une femme sur qui tous les hommes projettent ? Mon idée un peu abstraite se heurtait à l'idée d'une carnation concrète."
Stéphane Braunschweig
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“Je dois donner vie à mes rêves si je ne veux pas qu’ils fassent de moi un criminel sadique !”
Dans un monde dont l’érotisme semble devenu la loi, aucun homme ne résiste à Lulu, même si la mort est au bout de la jouissance. C’est en 1892 que Wedekind entreprit ce “drame pour la lecture” trop scandaleux pour être joué... mais dont la scène s’empara presque aussitôt. Et Lulu ne lâcha plus son auteur : Wedekind la remania pendant vingt ans, comme si l’époque elle-même accouchait à travers lui de cette héroïne mythique. Plus qu’une somme, l’œuvre est le creuset d’un énorme bouillonnement pulsionnel et théâtral, aux couleurs violemment contrastées : promesse de bonheur, l’éros enchanteur finit par y tourner au trash... Traversée de rocambolesque, submergée de fantasme, l’histoire de Lulu laisse peu à peu entendre de sourdes harmoniques de douleur et d’angoisse. Mais les accents grotesques auxquels Wedekind tenait tant résonnent jusqu’au dernier sursaut tragique de l’intrigue... Ce sont ces spasmes théâtraux inouïs, la vitalité de cette écriture, sa force combative dont Stéphane Braunschweig veut nourrir sa mise en scène de la “tragédie monstre”.
Copyright Élisabeth Carecchio
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Rencontre : lundi 29 novembre à 20 h 30 au Théâtre de La Colline :
à suivre...
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Rappel de la programmation 2009-2010 en options théâtre Première au Théâtre de La Colline :
Une Maison de poupée – Rosmersholm, Henrik Ibsen : samedi 5 décembre – Théâtre de La Collin
Mises en scène : Stéphane Braunschweig
Les Justes, Albert Camus : jeudi 8 avril 20h 30 – Théâtre de La Colline – Grand Théâtre
Mise en scène de Stanislas Nordey
15, rue Malte-Brun – 75020 – Paris (M° Gambetta)
Combat de nègre et de chiens, Bernard-Marie Koltès : jeudi 3 juin 20h 30 – Théâtre de La Colline
Mise en scène de Michael Thalheimer
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Les représentations de personnages féminins sur la scène du théâtre :
Saison 2009-2010 :
Les Femmes savantes, Molière : vendredi 2 octobre 20h30 - Théâtre 14
Mise en scène d'Arnaud Denis
La Petite Catherine de Heilbronn, d'Heinrich von Kleist : jeudi 3 décembre 20 h - Odéon-Ateliers Berthier
Mise en scène d'André Engel
Une Maison de poupée – Rosmersholm, Henrik Ibsen : samedi 5 décembre – Théâtre de La Colline
Mises en scène : Stéphane Braunschweig
Littoral, de Wajdi Mouawad : jeudi 21 janvier 19h 30 - Théâtre 71 de Malakoff
Mise en scène de Wajdi Mouawad
Un Tramway nommé désir, Tennessee Williams : jeudi 25 mars 20h – Théâtre de l'Odéon
Mise en scène de Krzysztof Waelikowski, avec Isabelle Huppert (distribution en cours)
et
Les Justes, Albert Camus : jeudi 8 avril 20h 30 – Théâtre de La Colline – Grand Théâtre
Mise en scène de Stanislas Nordey
Combat de nègre et de chiens, Bernard-Marie Koltès : jeudi 3 juin 20h 30 – Théâtre de La Colline
Mise en scène de Michael Thalheimer