Soirée Jean-Jacques Rousseau : vendredi 24 février à 20h30
au Théâtre éphémère, Salle Richelieu à 20h30 (Durée du spectacle : 1h30)
Durée du spectacle : 1h30
Tarifs 8 et 6€
Lecture sous la direction de Sylvia Bergé
Cette soirée mettra en lumière l’exceptionnelle envergure de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau, du compositeur et théoricien de la musique au grand auteur et philosophe éclairé qu’il a été. En confrontant des pièces et des opéras avec des extraits de ses Confessions et de sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles, les Comédiens-Français feront aussi ressortir ses contradictions au sujet du théâtre… et de ses méfaits. À la voix des acteurs se mêleront donc les musiques qu’il a composées pour sa tragédie La Découverte du nouveau monde, sa scène lyrique Pygmalion, son intermède Le Devin du village ou encore quelques extraits de son Dictionnaire de musique.
Avant d’être le penseur, philosophe et romancier que l’on connaît aujourd’hui, Jean-Jacques Rousseau ambitionne une carrière de musicien et de maître de musique. Peut-être est-ce grâce à cette rigoureuse formation musicale qu’il est devenu un si parfait connaisseur de la langue française, défendant toujours son exigeante mélodie et sa formidable richesse. Il commence d’ailleurs sa collaboration à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert avec des articles sur la musique et, novateur, il invente un système de notation musicale. Sa pensée humaniste se développe en parallèle et son petit opéra, La Découverte du nouveau monde créé en 1741, reprend le mythe du « bon sauvage » qui reste associé à Rousseau. En 1752, il présente avec succès au roi Louis XV Le Devin du village, petit opéra en un acte dont il rédige la musique et le livret. Pygmalion, pièce courte écrite en 1762 et la seule à être jouée de son vivant à la Comédie-Française, est un monologue mis en musique par Horace Coignet, qui reprend la légende antique du sculpteur tombant amoureux de sa création. C'est enfin en 1767 que Rousseau publie, à partir des articles écrits pour l'Encyclopédie, un ambitieux Dictionnaire de musique qui marqua son époque en s'inscrivant dans les grandes polémiques de son siècle.
Avant d’être le penseur, philosophe et romancier que l’on connaît aujourd’hui, Jean-Jacques Rousseau ambitionne une carrière de musicien et de maître de musique. Peut-être est-ce grâce à cette rigoureuse formation musicale qu’il est devenu un si parfait connaisseur de la langue française, défendant toujours son exigeante mélodie et sa formidable richesse. Il commence d’ailleurs sa collaboration à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert avec des articles sur la musique et, novateur, il invente un système de notation musicale. Sa pensée humaniste se développe en parallèle et son petit opéra, La Découverte du nouveau monde créé en 1741, reprend le mythe du « bon sauvage » qui reste associé à Rousseau. En 1752, il présente avec succès au roi Louis XV Le Devin du village, petit opéra en un acte dont il rédige la musique et le livret. Pygmalion, pièce courte écrite en 1762 et la seule à être jouée de son vivant à la Comédie-Française, est un monologue mis en musique par Horace Coignet, qui reprend la légende antique du sculpteur tombant amoureux de sa création. C'est enfin en 1767 que Rousseau publie, à partir des articles écrits pour l'Encyclopédie, un ambitieux Dictionnaire de musique qui marqua son époque en s'inscrivant dans les grandes polémiques de son siècle.