Tout mon amour, création de Laurent Mauvignier au Théâtre de La Colline : jeudi 22 novembre à 21 h (durée : 1h 20)
Nouveau roman, création de Christophe Honoré au Théâtre de La Colline : mercredi 28 novembre à 20 h30 (durée : 2h50)
À l’époque où le livre pourrait disparaître, voici une aventure de théâtre qu’enflamme la littérature. Non content d’être auteur de pièces et de romans, cinéaste, metteur en scène, Christophe Honoré invente avec humour un genre nouveau : le spectacle d’écrivains. Il met ainsi sur scène les grandes figures du Nouveau Roman : Beckett, Simon, Robbe-Grillet, Sarraute, Butor, Duras et leur éditeur Jérôme Lindon. Et dans ce paysage d’années soixante, le hors-champ de la guerre d’Algérie sera bien sûr présent... ainsi que Françoise Sagan en guest star!
Six personnages en quête d'auteur, Luigi Pirandello
Conversations avec Jean-Laurent Cochet autour de l'art du comédien
"Le pari de la jeunesse" d'Olivier Py dans le cadre des Partenariats de l'EABJM avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe et La Comédie Française, en lien avec la scène du théâtre contemporain : la jeunesse et l'amour à l'épreuve du théâtre et de l'école.
"Une autre de mes tentatives est de représenter le temps, de le matérialiser, de le rendre sensible (...) Mon désir est de ramener le spectateur dans le présent."
Option Théâtre de Terminales : "Ste" de Sabryna Pierre, mise en scène de Marie-Christine Mazzola : jeudi 3 mai à 20 heures au Théâtre de l'EABJM.
"je suis une valse
une valse en fa mineur avec ce rien de langueur qui sied aux jeunes filles comme on n'en voit plus, comme on n'en voit guère plus, un rien de langueur et tout à coup comme un sursaut, une brève tachycardie, et un accent tragique qui ne dure pas, comme les tristesses des jeunes filles comme on n'en voit plus, comme on n'en voit guère plus, avec un rien de langueur, ce rien de langueur feinte peut-être et tout à coup comme un sursaut, une brève tachycardie, et un accent tragique qui ne dure pas, ou qui ne semble pas durer, comme les averses sur les jardins des jeunes filles comme on n'en voit plus, comme on n'en voit guère, comme on n'en voit guère plus, avec ce rien de langueur, un rien de langueur feinte peut-être on ne sait pas et tout à coup comme un sursaut, une brève tachycardie, et un accent tragique qui ne dure pas, comme un évanouissement, comme un ruban qui glisse et se dénoue des cheveux des jeunes filles comme on n'en voit guère, comme on n'en voit guère plus, avec ce rien de langueur, ce rien de langueur feinte peut-être car on ne sait pas, on ne saura jamais, comment savoir ?"...
"et tout à coup comme un sursaut, une brève tachycardie, et un accent tragique qui ne dure pas, qui ne peut pas durer sous peine de faire éclater la chrysalide des jeunes filles "...
Sabryna Pierre, finaliste avec Ste du grand prix de littérature dramatique 2011 du Centre National du Théâtre (CNT).
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Restitutions de fin d'année à l'EABJM dans le cadre du Partenariat avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe
La jeunesse et l'amour à l'épreuve du théâtre et de l'école
Le théâtre et l'école à l'épreuve de la jeunesse et de l'amour
Option Théâtre de Terminales :
"Ste" de Sabryna Pierre, mise en scène de Marie-Christine Mazzola : jeudi 3 mai à 20 heures au Théâtre de l'EABJM.
Option Théâtre de Premières :
'L'Eveil du printemps", de Frank Wedekind, , mise en scène de Marie-Christine Mazzola : mercredi 6 juin à 20 heures au Théâtre de l'EABJM.
Programme et distribution : à suivre...
Ste, Sabryna Pierre : texte dramatique sélectionné en 2011 par le Centre National du Théâtre (CNT).
Sabryna Pierre, finaliste du grand prix de littérature dramatique 2011
Une première sélection d’ouvrages est proposée par les éditeurs eux-mêmes qui soumettent chaque année une à cinq pièces d’expression française publiées au cours de l’année précédente au CNT. A l’issue de deux tours de lecture, le jury du CNT 2011 a désigné cinq finalistes :
Le Menhir, Jean Cagnard (Éditions Théâtrales)
Au Bord, Claudine Galéa (Espace 34)
Au pied du mur sans porte, Lazare (Voix Navigables)
Orgueil, poursuite et décapitation, Marion Aubert (Actes Sud-Papiers)
Ste, Sabrina Pierre (Éditions Théâtrales)
Créé en 2005 par le Ministère de la Culture et de la Communication à l’initiative des Ecrivains associés du théâtre, le grand prix de littérature dramatique est depuis 2011 élaboré et organisé par le CNT chargé de diffuser auprès des professionnels du spectacle vivant 300 exemplaires du texte primé qui sera par ailleurs capté et mis en ondes sur France Culture.
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L'argument de Ste :
Fille d’un magnat de l’industrie laitière, la jeune Rose est retirée du sanatorium où elle était enfermée depuis son adolescence pour épouser le fils d’un sénateur. Elle se lacère le visage pour ne pas collaborer à la guerre commerciale dont son visage est devenu l'emblème.
A la croisée des représentations iconiques des boîtes de soupe "Campbell" et des portraits de Marilyn du "pop art" d'Andy Warhol, et dans le prolongement de la restitution de l'Option 1ère de l'année 2010-2011, Une île pourquoi faire (une adaptation du roman d'Olivier Cadiot Un nid pour quoi faire), la problématique de Ste contribue à poursuivre la réflexion sur la traversée des apparences du "theatrum mundi" et participe de l'enquête anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la communication et des représentations dans l'art contemporain.
Oedipe Roi, Sophocle
Grâce à mes yeux, Joël Pommerat ; Thanks to my eyes, opéra d'Oscar Bianchi d'après un livret de Joël Pommerat
Braille en couleurs, texte de Léa (élève de Première littéraire)
"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee
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Le Bureau des lecteurs de La Comédie Française : à suivre...
Options Théâtre de Terminales : "Ste" de Sabryna Pierre, jeudi 3 mai à 20 heures.
Options Théâtre de Premières : 'L'Eveil du printemps", de Frank Wedekind, mercredi 6 juin à 20 heures.
* "La très jeune fille" : périphrase de Joël Pommerat pour Cendrillon.
« La jeunesse n'est pas un âge heureux. C'est l'âge où l'on espère peu. C'est l'âge où le passé est le plus pesant, Olivier Py
La jeunesse et l'amour à l'épreuve de l'école et du théâtre : à suivre...
Le "pari de la jeunesse" d'Olivier Py : "le voyage idéal" continue...
Une "école du spectateur, aujourd'hui"
Une pédagogie en actes au quotidien au théâtre et à l'école
Un "dialogue intergénérationnel"
au service d'
"une parole plus profonde que la tolérance", Hannah Arendt
citée par Raphaël Enthoven sur la scène de l'Odéon-Théâtre de l'Europe au cours des "Traversées philosophiques" : "les philosophes amoureux", organisées par Marylène Bouland dans le cadre de Présent Composé.
"La parole comme présence à soi et au monde", Olivier Py
"Le théâtre, une parole en présence replacée dans une géométrie de la ré-appropriation de l'être-là. Le théâtre, bien sûr, sert à voir le monde. Quand on sort d'une salle de théâtre, on a rééduqué son rapport au réel, on a acquis des outils émotionnels pour réinterpréter le réel." Olivier Py
Entretien d'Olivier Py avec les étudiants de la Sorbonne, mercredi 17 février 2010
Que de tenter, avec quelquefois humilité et d'autres fois insolence de confirmer en eux la dignité de leur génération. Il arrive à mon âge, sans être trop avancé, que déçu par les rêves qui sont ennuyés d'eux-mêmes et perdant espoir en sa propre génération, on se prenne à considérer que le seul espoir vraiment brillant est celui que l'on a dans la génération qui vient."
Leçon inaugurale du 4-12 2009 au TNP de Villeurbanne à l'occasion du séminaire national :"La parole comme présence à soi et au monde", "Enseigner le théâtre au collège et au lycée aujourd'hui".
Une pédagogie en actes au quotidien au théâtre et à l'école :
Leçon inaugurale du 4-12 2009 au TNP de Villeurbanne à l'occasion du séminaire national :"La parole comme présence à soi et au monde", "Enseigner le théâtre au collège et au lycée aujourd'hui".
"Mon désir est de ramener le spectateur dans le temps présent."
"Une autre de mes tentatives est de représenter le temps, de le matérialiser ; de le rendre sensible",
Joël Pommerat,
Entretien n°2 avec Jean-François Perrier
Parce que "les événements ont dépassé la vitesse du sens"
Jean Baudrillard
et que "l'histoire des hommes et la longue succession des synonymes d'un même vocable,
y contredire est un devoir."
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"Tempo è galant'uomo", Figaro (III, 5)
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La jeunesse a pour elle la jeunesse : le "voyage idéal" continue par la magie du « théâtre vivant » des « Cercles/Fictions » du Theatrum mundi dont "le centre est partout, la circonférence nulle part" (à l'image de l'univers selon Pascal), afin de permettre aux « Petit(s) Poucet(s) rêveur(s) » de s'ouvrir à la faveur des rencontres et de devenir « poète(s) de (leur) propre vie » (au sens où l'entendait Goethe), c'est-à-dire metteurs en scène et dramaturges de leurs délivrances (à tous les sens du terme), de se donner le choix de « l'autre » (en soi et hors de soi) et devenir enfin des "grandes personnes" en toute "reconnaissance" et coïncidence de cause.
du Théâtre d'Epidaure (ou du "chant qui guérit")
et de "L'Ecole d'Athènes"
aux "Cercles/Fictions" de Joël Pommerat et de la scène contemporaine :
"un espace vide" de liberté et de création :
"Des hommes, des femmes, un lieu, un temps", Olivier Py
pour "un signal à travers les flammes", Antonin Artaud
* cité par Peter Brook dans L'Espace vide
"Seul est vrai qu'il faut se créer, créer. Et alors seulement, on se trouve",
Donata dans Se trouver de Luigi Pirandello,
incarnée par Emmanuelle Béart dans une mise en scène de Stanislas Nordey au Théâtre de La Colline
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La jeunesse et l'amour à l'épreuve du théâtre et de l'école - Le théâtre et l'école à l'épreuve de la jeunesse et de l'amour : articles suivants
« Le pari de la jeunesse » dans le cadre des Partenariats de l'EABJM avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe et La Comédie Française, en lien avec la scène du théâtre contemporain, notamment Le Théâtre de La Colline et Le Théâtre du Rond-Point.
« It's always the same story » chante "le Prince" de Cendrillon, et le théâtre de Joël Pommerat emprunte la magie du conte pour dire aux jeunes (et aux moins jeunes) la nécessité du voyage et l'urgence du "regard éloigné"* des séparations afin d'échapper aux pièges des malentendus ("mal entendus" ?), des dérives discursives sans prise sur le réel et des processus pervers qui emprisonnent parfois dans la culpabilité, la mélancolie et/ou le fanatisme.
* "la consigne est de poursuivre la marche, et la société ne consiste pas plus en familles que le voyage ne se réduit aux gîtes d'étape qui suspendent momentanément son cours. Des familles dans la société, on peut dire, comme des pauses dans le voyage, qu'elles sont à la fois sa condition et sa négation."
Claude Lévi-Strauss, Le Regard éloigné.
Le roman collectif "générationnel" des lycéens :
http://tempoeroman2012.blogspot.com
Une réponse "générationnelle" aux héritiers mélancoliques des enfants du siècle romantique * et de l'ère du soupçon.
* "La jeunesse a contre elle la jeunesse", Balzac dans Illusions perdues.
Le roman collectif "générationnel" des lycéens :
http://tempoeroman2012.blogspot.com
L'art et le lycéen dans sa ville : Paris
(dans son école, dans ses voyages...)
Comment participer ?
Romancier "en devenir" et/ou critique littéraire, vous adressez vos textes à cette adresse :
Vous pouvez commencer à envoyer vos propositions de débuts de romans, de synopsis et de chapitres initiatiques dès aujourd'hui, en respectant les enjeux d'écriture : le personnage (ou le collectif de personnages) est lycéen et romancier-poète. Il fréquente les lieux artistiques et s'engage dans une aventure d'écriture romanesque qui tendrait, suivant la voie ouverte par les "nouveaux romanciers" à mettre en scène "l'aventure d'une écriture" sans pour autant renoncer à raconter une histoire, à "l'écriture d'une aventure" .
Vous pouvez également envoyer vos commentaires sous la forme d'articles.
Les chapitres de roman paraîtront au fil des propositions de chapitres des romanciers lycéens, accompagnés de comptes-rendus de lectures de ces chapitres dans le making of du roman.
Les chapitres et les comptes-rendus de lectures seront lus par le Comité éditorial des lycéens et le Bureau des lecteurs composé d'artistes professionnels ou amateurs engagés personnellement dans un processus de création artistique.
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"Autrefois tu me disais tout", Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, III, 5
Prochain article : "Farewell compliment", l'art et la manière.
"Tout est dans la forme", Balzac, Illusions perdues
http://tempoedialectique.blogspot.com
http://tempoethique.blogspot.com
http://tempoepoesie.blogspot.com
http://tempoemythe.blogspot.com
"Amant alterna Camenae", Virgile
"Les Muses aiment les chants alternés"
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"C'est la contradiction qui donne la vie en littérature", Balzac