Un Tramway : jeudi 25 mars 20 h - Odéon-Théâtre de l'Europe




Un Tramway
:
jeudi 25 mars 20 h - Odéon-Théâtre de l'Europe - 75006 - Paris

d'après Un Tramway nommé Désir de Tennessee Williams
Mise en scène de Krzysztof Warlikowski
Adaptation texte français : Wajdi Mouawad
avec Isabelle Huppert, Andrezej Chyra, Yann Collette, Florence Thomassin, Renate Jett, Christian Soto



Dossier (incluant des photographies) également disponible sur www.theatre-odeon.eu

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Calendrier des sorties au théâtre de l'Option Théâtre de 1ère :


Les Suppliantes, tragédie grecque d'après Eschyle : mardi 6 avril - EABJM (2des et 1ères)

Théâtre d'intervention : "hors les murs" - Odéon - Théâtre de l'Europe

adaptation, texte français et mise en scène Olivier Py


Les Justes, Albert Camus : jeudi 8 avril 20h 30 – Théâtre de La Colline – Grand Théâtre

Mise en scène de Stanislas Nordey

15, rue Malte-Brun – 75020 – Paris (M° Gambetta)


Combat de nègre et de chiens, Bernard-Marie Koltès : jeudi 3 juin 20h 30 – Théâtre de La Colline

Mise en scène de Michael Thalheimer

15, rue Malte-Brun – 75020 – Paris (M° Gambetta)



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Représentation le vendredi 21 mai à 19 h

Répétitions en 3 temps mercredi 19 mai : 14 h-16h ; 16h30-18 h ; 18 h30 - 21h (filage)

Vendredi 21 mai : dernière répétition ("générale")



Les Inséparables, Esther Shalev-Gerz

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Calendrier de l'atelier théâtre de la 2de 4



Mardi 30 mars : Atelier théâtre en 2de 4 (10h-12h)

Calendrier du mois d'avril :
Mardi 6 avril : Les Suppliantes d'Eschyle (Théâtre de L'Odéon "hors les murs")
Lundi 12 avril : répétition des scènes pour les auditions
Mardi 13 avril : audition de scènes de tragédies (10h-12h)
Jeudi 15 (16h25-17h10) et vendredi 16 avril (11Hh05-11h50) : audition de scènes de comédies


Vendredi 21 mai :
la représentation de l'Option Théâtre de 1ère...
Vendredi 11 juin :
La Vraie fiancée, Olivier Py (Théâtre de L'Odéon) et rencontre avec Olivier Py

=> www.tempoedialectique.blogspot.com


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee



"Tout est signe, et tout signe est message", Proust

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Yannic Mancel*, "Genèse de l'analyse chorale", Continuum, ANRAT (Théâtréducation)
*Conseiller artistique et littéraire au Théâtre du Nord à Lille, membre de comité de rédaction de la revue Alternatives Théâtrales


"L'art du spectateur"
, Brecht


"Lorsque j'ai découvert au détour d'un écrit de Brecht, qu'à côté de l'art de l'acteur, du metteur en scène, et de ses collaborateurs artistiques, existait aussi, et à égalité, l'art du spectateur, j'ai été profondément réjoui, car je pense vraiment que pour qu'un spectacle ait lieu, il faut être deux, il y a la scène et la salle. La travail du spectateur devrait être aussi artistique que la proposition que lui font les artistes du plateau. Je le dis sans démagogie. Ce qui a l'air d'être une boutade chez Brecht, cet art du spectateur", je le prends très au sérieux. Mettre cet art en relation avec la distanciation telle qu'elle agit très concrètement au plateau me paraît très juste ; c'est un travail commun de prise de conscience, d'éclaircissement lucide de ce qui est ressenti. La théorie ne nuit pas à la sensualité, ni à la sensibilité, au contraire je suis convaincu qu'elle la décuple."
Yannic Mancel, Entretien, Continuum

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L'analyse chorale : les règles du jeu , Yannic Mancel

=> le dossier "Littoral", Wajdi Mouawad

Dans le cadre d'un parcours d'école du spectateur, l'exercice de l'analyse chorale se déroule en aval de la représentation théâtrale.

"La description chorale se présente comme une école du regard"

L'espace :

On tentera de discipliner la description en se limitant dans un premier temps à l'espace et en commençant par le rituel d'accès au lieu. On décrira ensuite ce que l'on voit sur le plateau avant même le commencement de la représentation ou dès le lever de rideau : on lira de préférence de jardin à cour s'il s'agit d'un décor frontal. On ira du plus gros au plus petit, partant de la boîte, de l'écrin, des substructions et châssis les plus volumineux pour aborder ensuite les éléments les plus meubles, mobiles ou mobiliers, ceux qui généralement font évoluer l'espace dans ses différents changements ou variations. Ce n'est qu'au terme de cette description qu'on pourra par déduction esquisser une hypothèse d'identité esthétique : s'agira-t-il d'un décor plutôt réaliste, naturaliste, symboliste, expressionniste, peint, architecturé, boulevardier, un écrin, une boîte noire, une machine à jouer ?

Les costumes :

En tant que maquette dessinée sur une feuille de papier ou que vêtement suspendu aux cintres d'un portant dans l'atelier de couture ou les coulisses, le costume graphique ou inanimé relève incontestablement de l'art du scénographe. Mais dès qu'il est porté sur le corps de l'acteur, il devient deuxième peau, outil de jeu, part consusbtantielle du mouvement, des déplacements et de la gestuelle de l'acteur.

L'acteur et son jeu :

Enfin, puisque nous dit André Antoine, le choix de l'acteur engage tout entière la dramaturgie du personnage et de sa représentation, il faudra trouver l'audace de décrire sans la moindre pudeur le physique induit par ce choix : les variables de taille, l'embonpoint, la maigreur, les grâces et disgrâces, la séduction, la répulsion, la nudité partielle ou totale, et dans toutes ses variations plastiques, bref tout ce que deux mille ans de judéo-christianisme ont oblitéré de tabous dans le discours du corps, devra s'étendre au geste, au mouvement, aux options de jeu, à la voix, au maquillage, aux accessoires intimes et autres possibles.


"Un jour, le jeune Newton vit tomber une pomme et eut la fraîcheur de s'en étonner." Voltaire